ressources

un exemple pour comprendre le lien entre accroissement des inégalités et risques politiques =  les insurrections maoïstes dans l'Union indienne

Certaines populations restent globalement exclues de la croissance : les populations tribales, les plus basses castes, et dans une moindre mesure les femmes (dont la situation varie fortement selon la catégorie sociale). Cela est illustré par les insurrections maoïstes (naxalites) Depuis plus de quarante ans, les maoïstes indiens mènent une guérilla dans la partie orientale du pays. Leur influence s’étend désormais le long d’un « corridor rouge » allant du Népal jusqu’au sud de l’INDE  = 30 % du territoire indien  /  les revendications reposent sur la dénonciation des inégalités, notamment au sein du monde paysan, dans plusieurs États de l’Union indienne (Chhattisgarh, Jharkhand, Bihâr…). Ces insurrections et les troubles qu’elles occasionnent ne créent pas des conditions favorables à la croissance en rendant, notamment, les espaces concernés peu attractifs pour d’éventuels investisseurs

 

l'exemple est traité dans le dessous des cartes de JC Victor,  dans  le 3ème volet de la série consacrée à l'Union Indienne

 


les différentes acteurs de la lutte contre les inégalités : quelques exemples issus du cours

 

la politiques de coopération : l'exemple de l'agence française de développement

 

les ong, un acteur de plus en plus important  : une analyse de Simon TORDJMAN, "Les ONG et la lutte contre la pauvreté : de la marginalité à l’exemplarité", CERISCOPE Pauvreté, 2012,

 

les acteurs privés : l'exemple de la fondation de Bill et Mélinda Gates

Un exemple de synergie entre acteurs : une nouvelle façon de fonctionner contre les inégalités avec de nouveaux acteur, l'exemple de la lutte contre17  maladies oubliées  ou   négligées  ( 500 000 morts / an et  concernent 17 % de la pop mondial) 

 

cf le dessous des cartes de JC Victor, un milliard  de malades oubliés, 2012

 

          

le site du DNDI

DNDi (Drugs for Neglected Diseases initiative) est un organisme à but non lucratif de recherche et de développement visant à amener sur le marché de nouveaux traitements contre les maladies négligées, en particulier la maladie du sommeil, la maladie de Chagas, la leishmaniose, les infections aux vers filaires, le paludisme et le VIH pédiatrique. Depuis sa création en 2003, DNDi a développé six nouveaux traitements : deux associations antipaludiques à doses fixes (ASAQ et ASMQ), la combinaison thérapeutique Nifurtimox‐Eflornithine (NECT) pour la maladie du sommeil au stade 2, l’association thérapeutique stibogluconate de sodium et paromomycine (SSG&PM) pour la leishmaniose viscérale en Afrique, une série d’associations thérapeutiques pour la leishmaniose viscérale en Asie et une formulation pédiatrique de benznidazole pour la maladie de Chagas. DNDi a participé à la création de trois plateformes de recherche clinique : LEAP (Leishmaniasis East Africa Platform) au Kenya, en Éthiopie, au Soudan et en Ouganda; la Plateforme THA basée en RDC pour la maladie du sommeil; et la Plateforme de Recherche Clinique sur la Maladie de Chagas en Amérique Latine.
source = www.dndi.org


des exemples de politiques menées : une politique territoriale, la révolution verte et les inégalités alimentaires  = de la famine aux exportations agricoles

Définir la révolution verte sur le site géoconfluence

La révolution verte expliquée par F. Landy

Des politiques  centrées sur les populations  : l'exemple de la discrimination positive et des politiques de déségrégation

 

une politique menée dans dans nombreux Etats :

en Inde :  "L'Inde est sans doute le pays du monde qui s'est doté du système de discrimination positive (ou affirmative action) le plus ample et le plus précoce. Il a des racines coloniales dès la fin du XIXe siècle dans le domaine de l'éducation" ( source : géoconfluence)

 

Aux Etats-Unis : la politique de déségrégation scolaire et ses limites à Philadelphie, Nora Nafaa, doctorante en géographie, Université de Perpignan Via Domitia – UMR 5281 ART-DEV

 

En AFrique du sud  = un artcile de , le

L'Afrique du Sud a fêté jeudi 2 octobre le 10e anniversaire de son programme d'émancipation économique des Noirs. Il a fait émerger une classe moyenne multiraciale inexistante sous l'apartheid. Le système d'émancipation économique des Noirs (BEE) a produit un nombre encore insuffisant d'industriels noirs. Il est l'objet de nombreuses fraudes.

« Il y a des réussites et des difficultés », a admis le président Jacob Zuma, en ouvrant un sommet de deux jours à Johannesburg pour « réfléchir à ce qui marche et ce qui ne marche pas » dans la loi de 2003.

Un système qui favorise le pouvoir noir

Le BEE impose aux entreprises de promouvoir à des postes de direction du personnel noir --terme générique désignant toutes les communautés délibérément brimées sous le régime de discrimination raciale, Africains, Indiens et Métis--, de former du personnel noir et de s'approvisionner auprès d'entreprises noires.

L'entreprise doit publier un rapport régulier (chaque année pour les employeurs de plus de 150 salariés), elle est notée en fonction de ses performances, et un score élevé permet par exemple de prétendre à des marchés publics.

Les hauts responsables du privé restent majoritairement blancs

Depuis la fin de l'apartheid en 1994, le nombre de cadres et de dirigeants noirs dans l'économie sud-africaine a progressé, mais la majorité des très hauts responsables sont encore des Blancs de sexe masculin. C'est particulièrement vrai dans les mines (67% de hauts dirigeants blancs), les usines (plus de 66%) ou les plantations agricoles (75%).

Des contournements de la loi

Le BEE a aussi l'inconvénient d'être effroyablement complexe, alimentant un juteux marché de consultants-experts en émancipation économique que les entreprises doivent rémunérer pour optimiser leur score, et ouvre la porte à toute sorte de fraudes. Les anecdotes abondent sur des patrons blancs ayant promu un employé de base, au sommet de la hiérarchie pour contourner la loi et être bien notés.

La loi vient de changer pour punir plus sévèrement cette pratique du « fronting » (prête-nom). « L'usage d'un prête-nom est impardonnable », a souligné Jacob Zuma, « car il donne une vision déformante et l'impression qu'il y a des progrès alors qu'il n'y en aucun. C'est la raison pour laquelle nous allons travailler dur pour empêcher et éradiquer cette pratique ». Les tricheurs encourent des amendes allant jusqu'à 10% du chiffre d'affaires annuel et la prison.

La Croix (avec AFP)

 

des politiques centrées sur les individus :

l'exemple du micro-crédit et de la micro-finance, une définition   par  Célia Quenard, Master de géographie, ENS de Lyon, Université de Lyon, UMR 5600 Environnement Ville Société et Julie Le Gall, Maître de conférences en Géographie, ENS de Lyon, Université de Lyon, UMR/CNRS 5600 Environnement, Ville et Société: Un produit financier pour une nouvelle approche de la pauvreté


Sans oublier les travaux d'Esther Duflo sur les évaluations des politiques de développement  et de lutte contre la pauvreté