des périphéries en voie d’intégration

ressources complémentaires au cours :

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FOND DE CARTE
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METHODOLOGIE DU CROQUIS
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CORRIGE DU DS
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FIN DU COURS ET BILAN
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Un système d'information géographique qui permet de construire vos croquis : http://portal.inter-map.com


Les documents du cours  :

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Pour revoir la notion de périphérie : une définition de C. Grataloup sur hypergéo


des mondes convoités

Sur la question des ressources  :

 

Un reportage sur les terres rares au Groenland et l'enjeu de leur exploitation

 

Les dessous de la mondialisation

Les faces cachées de la fabrication des produits que nous consommons.

27min

Au Groenland, la fonte de la calotte glaciaire a rendu plus accessible et moins coûteuse l'extraction de ressources naturelles dont regorge son sous-sol. Cet immense territoire autonome, sous tutelle danoise, posséderait 20% des réserves mondiales de terres rares, un minerai crucial pour les produits et les industries de haute technologie. La rente de ces terres rares, désormais convoitées par les entreprises minières du monde entier, pourrait permettre aux 57 000 habitants de la nation Inuit de gagner son indépendance vis à vis du Danemark. A Narsaq, à la pointe sud du pays, une compagnie australienne est sur le point d'obtenir la première licence d'exploitation du plus grand gisement mondial de terres rares. Mais quel futur attend ce village de pêcheurs ? Cette activité minière, même si elle pourra être source d'emplois, arrivera t-elle à préserver l'environnement et les traditions Inuits ? Un documentaire réalisé par Romain Pelleray

 

Un café géographique sur Les communautés inuit face au développement minier de l’Arctique

 

Sur la question des passages maritimes et des frontières maritimes :

Frédéric Lasserre, "La géopolitique de l’Arctique : sous le signe de la coopération", CERISCOPE Environnement, 2014, [en ligne], consulté le 23/03/2016,

 


A l’échelle des états, des cycles d’appropriation polaire

pour approfondir l'exemple groenlandais

sur l'arctique russe

Un article de R. Brunet : l'espace aliéné,  Géographie du Goulag. In Espace géographique, tome 10, n°3, 1981. pp. 215-232. Un article retentissant, un des premiers articles de géographie portant sur le Goulag.

un dossier de géoconfluence :La géographie interroge le passé : mémoires et territoires en Fédération de Russie

 "Le Goulag, substantif formé à partir des initiales des mots Glavnoié OUpravlénié LAGuerei (Direction principale des camps de rééducation par le travail), désigne le réseau des camps et des colonies de travail forcé qui ont existé en URSS de 1930 à 1953 environ. Il s'agissait une direction administrative du NKVD (Commissariat du peuple à l'intérieur) subdivisée en directions principales par branches économiques.

Ce système a marqué le territoire russe et son aménagement, tout particulièrement dans les régions au climat et à l'accès difficiles, autour des tracés de grandes infrastructures, sur les chantiers de grands combinats industriels.

Pour faire une étude croisée, géographique et historique, des lieux et de la mémoire du Goulag, différentes approches sont possibles parmi lesquelles :

  • Une "géographie palimpseste" : le rôle du Goulag dans l'aménagement du territoire russe,
  • Les formes de mémoire spatiale du Goulag : qu'en reste-t-il ?
  • Quelles géographies du patrimoine et de la mémoire dans la Russie contemporaine ?" ( source : géoconfluence)

 

Un compte rendu d'un café géo consacré à la Sibérie, avec Nicolas Werth Sur la route de la Kolyma, la Sibérie du Goulag à aujourd’hui

sur l'arctique russe

SUR LA VIE QUOTIDIENNE A NOVY OURENGOï  :

 

Dans les entrailles du géant gazprom

 

Publié le 26/02/2009 ; le Point,

 


sur l’arctique canadien

la stratégie pour le Nord du Canada : http://www.strategiepourlenord.gc.ca/cns/cns-fra.asp

 


sur l’arctique européen

Les éleveurs de rennes lapons menacés par l'industrialisation

 

LE MONDE | 29.06.2007  | Par Olivier Truc - ALTA (Norvège) ENVOYÉ SPÉCIAL

 

En Norvège, le gouvernement et les entreprises ne jurent plus que par le Grand Nord. Alors que les gisements pétroliers et gaziers de la mer du Nord atteignent leur pic de production, les réserves supposées d'hydrocarbures de la mer de Barents, au-delà du cercle polaire, attisent les convoitises du gouvernement et des entreprises de ce pays troisième exportateur mondial de gaz et de pétrole.

 

Mais ce développement pèse lourdement sur la culture des éleveurs de rennes samis (lapons). Sur la côte septentrionale, la ville d'Hammerfest, où la compagnie norvégienne Statoil exploite le gisement gazier de Snø Hvit (Blanche Neige), a connu un boom immobilier qui mord sur les voies de transhumance traditionnelles des rennes. "Notre avenir est incertain, affirme Aslah Ante Sara, un éleveur. Toutes ses activités risquent de réduire encore nos zones de pâturage."

 

En cette période préestivale, les troupeaux de rennes ont fui les moustiques de l'intérieur des terres du Finnmark pour gagner les pâturages mieux fournis de la côte. Pour éviter que les rennes viennent paître sur les plates-bandes des jardins d'Hammerfest, la commune a clôturé tout le périmètre urbain. Quant aux agriculteurs établis sur la côte, ils pestent contre les rennes qui viennent brouter les jeunes pousses qu'ils ont difficilement arrachées à la rudesse du climat.

 

CONFLITS EN HAUSSE

 

Partout, la police des rennes veille. "Le nombre des conflits augmente", constate Inger Anita Øvregård, qui commande les sept patrouilles de deux policiers chargées de prévenir les conflits dans cette région qui s'étend sur des dizaines de milliers de kilomètres carrés, et où vivent 70 000 habitants. Eté comme hiver, ces hommes parcourent la région en voiture, en scooter des neiges ou en quad pour désamorcer les conflits.

 

Les Norvégiens de la côte construisent de plus en plus de petits chalets le long des rivières riches en poissons, ce qui nuit à l'environnement. En période de chasse à la perdrix, les nouveaux arrivants tirent sans se soucier de la proximité des troupeaux. Ailleurs, les industries minières tentent de développer de nouvelles exploitations et les compagnies d'énergie installent de nouvelles lignes. En janvier, une compagnie d'énergie régionale a été condamnée à payer 1,5 million de couronnes (180 000 euros) de dédommagement à des éleveurs, pour construire une ligne à haute tension d'une centaine de kilomètres à travers des zones de pâturage.

 

Les conflits augmentent d'autant plus que le nombre de rennes, 150 000 à 200 000 suivant les périodes, est supérieur aux recommandations de l'Office de gestion des rennes. La pression sur les pâturages d'hiver est telle que, fin mai, Reidar Elven, un botaniste de l'université d'Oslo, a suggéré, même s'il sait que c'est "politiquement impossible", de supprimer l'élevage traditionnel "pour cinquante à cent ans" afin de sauver le lichen du Vidda, en voie de disparition. Même si certains éleveurs sont conscients de ces risques, la plupart passent outre. "Ils laissent leur troupeau augmenter en nombre afin d'accroître leurs droits aux pâturages par rapport à leurs voisins", affirme un p

olicier.

 

Les conflits sont d'autant plus difficiles que les Samis, qui constituent la seule population aborigène d'Europe - à peine 70 000 personnes sur la Norvège, la Suède, la Finlande et la Russie -, exigent des droits spécifiques. La Norvège est le seul de ces pays à avoir ratifié la convention 169 du Bureau international du travail, qui reconnaît des droits aux aborigènes.

 

Aujourd'hui, le Parlement sami de Norvège exige que les Samis obtiennent une part des revenus du gaz et du pétrole exploités dans "leur zone", même en pleine mer. Les Inuits de Nunavik ont ainsi obtenu du gouvernement québécois des millions de dollars en échange du développement de projets hydroélectriques sur leurs terres.

 

Olivier Truc - ALTA (Norvège) ENVOYÉ SPÉCIAl

Sur les politiques d'assimilation des Sâmes  :