Quelques ressources :
En 2012, le Norvégien moyen est cent fois plus riche le Zimbabwéen moyen. Le Norvégien moyen bénéficie également d’une alimentation plus variée, est en meilleure santé et vit plus longtemps. A la naissance, une femme norvégienne peut espérer vivre 83 ans ; une femme zimbabwéenne, 49 ans. Contrairement à la plupart des Zimbabwéens, les Norvégiens ont à leur disposition des infrastructures de qualité, des routes, l’électricité, l’eau courante, et ont largement accès à Internet. Pourquoi de tels écarts existent-ils ? Pourquoi, plus généralement, les Occidentaux bénéficient-ils d’un revenu et d’un niveau de vie plus élevés que la plupart des Africains, des Sud-Américains ou des Indiens ?
Dans un livre paru récemment, Why Nations Fail (2012, Crown Business, 509 p.), Daron Acemoglu, Professeur d’économie au MIT, et James Robinson, Professeur de sciences politiques à Harvard, tentent de répondre à ces questions.
Selon eux, l’origine des inégalités dans le monde est institutionnelle. Leur thèse centrale est que « les pays diffèrent économiquement parce que leurs institutions, c’est-à-dire les règles qui influencent la façon dont une économie fonctionne et les incitations qui motivent les individus, diffèrent. » (p. 73)
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Si les pays riches sont riches, c’est qu’ils disposent d’institutions « inclusives », propices à l’accumulation du capital, à la prise de risque, à l’innovation. Ces institutions inclusives sont respectueuses de la propriété privée. Elles reposent sur un système juridique impartial et sur des services publics qui fournissent aux individus l’opportunité d’échanger et de contracter (p. 75). Selon les auteurs, le respect des droits de propriété est central, « puisque seuls les individus dont la propriété est garantie vont être disposés à investir et à augmenter la productivité. » (p. 75)
source = Par Geoffroy Helgé, le 25 août 2012, libre Afrique
sur la transition démographique, un modèle théorique, sur le site de l'INED
Sur la transition démographique en Europe, un processus historique aux multiples causalités
sur les transitions démographiques en Afrique : La démographie de l’Afrique au sud du Sahara des années 1950 aux années 2000, Synthèse des changements et bilan statistique
par Dominique Tabutin
sur Le Monde.fr | 18.11.2014 à | Par Eric Albert : "L’Afrique à la veille d’une grande transition démographique"
La planète compte désormais 1,8 milliard de jeunes âgés de 10 à 24 ans, un record. Ce chiffre pourrait, selon l'ONU, se tasser augurant d'une vaste transition démographique planétaire.
sur le site de la Banque mondiale =
Le rapport intitulé Africa’s Demographic Transition: Dividend or Disaster? conclut qu’avec des mesures appropriées, comme l’abaissement des taux de fécondité et l’amélioration de l’éducation et de la santé, en particulier pour les femmes et les filles, les État pourront ressentir les effets positifs de l’évolution démographique sur le développement de tout le pays.
Explosion démographique en Afrique : Moteur du décollage économique de la région ou désastre ?